Découpée en 1948 après la création de l’Etat d’Israël, et une nouvelle fois suite à la Guerre des six jours en 1968, la Palestine est aujourd’hui un territoire morcelé ou apparaissent trois gros « blocs » : La Cisjordanie, Gaza, et la partie Palestinienne de Jérusalem.
Avec ses 130.000 habitants, Naplouse est la plus grande ville de la Cisjordanie après Ramallah. Elle en est aussi la capitale économique.
Berceau historique palestinien, on y trouve l’une des plus vielles villes du monde.
Entourée de colonies Israéliennes (dont la fameuse « Ariel ») et située au creux d’une vallée, la ville est fermée par deux check points tenus par l’occupant.
Après 1948, des milliers de personnes parties se réfugier dans les pays voisins pendant la guerre reviennent à Naplouse où ils créent trois des plus grands « camps de réfugiés » palestiniens encore existant aujourd’hui : « Balata camp » avec plus de 25.000 personnes, « Askar Camp » avec 14.000 personnes, et « Ein Beit el-Maa’ camp » avec 6.000 personnes.
Malgré tous les facteurs d’enclavement qui donnent à la ville le surnom de « prison à ciel ouvert », à l’instar de Gaza sa cousine, la vie fourmille à Naplouse. On y trouve, comme partout ailleurs, des artistes soucieux de raconter leurs histoires, leur quotidien et de partager leur vision du monde.
Tous ces éléments font de Naplouse un lieu propice pour La Belle Vagabonde.
Votre commentaire